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Self Love dance
L'empowerment par le mouvement est un concept encore tout nouveau et c'est la base de la Self Love Dance.
Il a été conçu pour un petit groupe de danseuses d’Amérique Latine à Cuba pour être par la suite adapté à un plus vaste public en Europe. Au travers d'exercices corporels, de moments d'improvisation et d'un travail à la fois intime et collectif, Simona accompagne les participantes dans un voyage réconciliateur avec leurs corps et leurs façons d'apparaître dans l'espace public.
Début du premier CYCLE 19 OCTOBRE - 21 DECEMBRE 2020
Rendez-vous:
★ Lundi 19 octobre 2020
★ Lundi 26 octobre 2020
★ Lundi 23 novembre 2020
★ Lundi 30 novembre 2020
★ Lundi 7 décembre 2020
★ Lundi 14 décembre 2020
Prix : 235 euros (1 abonnement = 6 ateliers)
Inscription
Objectifs:
- Libérer le corps:
- de la honte (le regard qui ne regarde pas par terre mais qui est ouvert sur le monde, autant le sien que celui des autres),
- des traumatismes et des cicatrices liés au corps qui ne rentrent pas dans les standards de beauté,
- du jugement vis-à-vis des mouvements qu'il produit car "quand tu fermes les yeux ce n'est pas le jugement des autres qui disparait mais le tien".
- Prouver et se prouver que tous les corps en mouvement sont beaux et se sentir légitime de s'approprier cet art car la relation au mouvement comme l'acte de danser n'est pas élitiste et ne concerne pas que les danseurs.
- Abattre la résistance que l'on créé nous-même.
- Apprendre à gérer le regard de l'autre sur soi et se réconcilier avec l'espace public.
La dernière séance du cycle se passera durant la nuit.
- Se réapproprier son énergie érotique et son pouvoir d'attraction.
"La Self Love Dance remet en question le concept même de beauté. Concept auquel la danse est soumise depuis sa naissance : il faut avoir un corps d'une certaine manière pour pouvoir danser.
Je suis persuadée que la beauté d'un corps en mouvement ne passe pas par sa conformité aux standards de beauté auxquelles la société nous a habitué. Au contraire je crois que la danse doit ouvrir sur une free-zone ou on permet aux corps d'exister dans leurs plénitudes, avec leurs défauts."
Simona Soledad
Article apparu dans le magazine Flair
Intervenant(e)s
Simona Soledad
Artiviste, danseuse, chorégraphe community organizer.
Elle est la fondatrice de No-Body is wrong. Elle a fait du voyage un mode de vie, qui, presque à son insu s'est installé comme un art de vivre. Ses voyages sont horizontaux à travers les espaces, verticaux à travers l'histoire et culturels entre les communautés.
Elle observe tout : les situations, les traces historiques, les paysages, les croyances limitantes, les attitudes, les signes culturels, les craintes, les non-dits, les gens, les pas de deux et les pas de côté. Sa démarche c'est à la fois un style et une méthode.
Qui sommes-nous ?
Ils en parlent mieux que nous
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Je suis persuadée que la beauté d’un corps en mouvement ne passe pas par sa conformité aux standards de beauté auxquelles la société nous a habituées. Au contraire je crois que la danse doit ouvrir sur une free-zone ou on permet aux corps d’exister dans leur plénitude, avec leur défauts. Il faut commencer à normaliser d'autres formes d’autre corps!” Simona Soledad
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La violence est une conduite qui peut prendre la forme d’actes, de mots ou d’omissions selon le niveau de civilisation (la place de la femme ou de l'imaginaire amoureux) du pays auquel on se réfère. La manière dans laquelle la femme est traitée dans le couple est un énorme indicateur du degré de développement d'un pays.
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Le manque de soins et d'attention de la part de notre société vis à vis des corps trans, queer, non-binaire est aujourd'hui quelque chose qui nous questionne beaucoup. Corps trans, corps queer, si les itinéraires de vie sont singuliers et pluriels, toutes ces personnes paient le prix fort pour vivre pleinement leur véritable identité : rejet, violences, harcèlement... Comment tout ça s'inscrit dans leur corps? Comment guider ces corps dans ce délicat processus de ré-appropriation? Comment les accompagner au mieux dans les différentes transitions?
Notre éthique
Dans une dynamique de déconstruction des rapports sociaux entre les sexes, il semble primordial pour No-Body is Wrong de travailler avec toutes les personnes en désaccord avec les idéaux de représentation du corps dans l’espace public. C’est en cela que l’association s’inscrit dans un projet de “genre” et non uniquement un projet de “femmes”.