Deuil périnatal: Le mot périnatal désigne tout ce qui entoure la naissance.
Le deuil périnatal concerne les décès d’enfants pendant la grossesse ou pendant la naissance ou encore durant les premiers mois de vie de l’enfant.
Selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on parle de deuil périnatal lorsque des parents perdent leur bébé entre 22 semaines d’aménorrhée et le 7e jour après sa naissance.
Arrêt naturel de grossesse: Il peut etre utilisé pour remplacer le terme “fausse couche”, terme qui nie la dimension de la grossesse et qui plonge les femmes dans une spirale de “bonne couche” et de “fausse couche”.
Le terme “fausse couche” contribue a soutenir un discours lié à l’invisibilisation des souffrances des femmes. Il porte un poids culpabilisateur qui n’est pas souvent facile à gérer pour les femmes endeuillées.
Violences obstétricales: Tout comportement, acte, omission ou abstention commis par le personnel de santé, qui n’est pas justifié médicalement et/ou qui est effectué sans le consentement libre et éclairé de la femme enceinte ou de la parturiente.
Corps politique: Par corps politique on entend ainsi tous les corps qui sont dépossédés de leur vécu, qui n’ont pas leur place dans la société à cause de ce que leur propre corps raconte d’eux-même et qui canalisent les injonctions et les contradictions de cette société.
Tournant génital de la lutte et de la pensée féministe: Mise en lumière par Camille Froidevaux Metterie, il s’agit de la libération de la parole du sujet féminin dans sa dimension génitale: briser les tabous autour des violences sexuelles, des règles, de la ménopause, du post-partum et des arrêts naturelles de grossesses, ainsi que tout ce qui concerne la maternité (désirer ou non, puis attendre – ou perdre – un enfant, accoucher). Avant nulle part ou presque il n’était question de ces problématiques corporelles que les femmes éprouvent au quotidien.
Safe and Brave space: Concepts employés dans le domaine de la culture populaire et focalisé sur l’émancipation des minorités. ”Brave space” ou “groupe d’encouragement” en français vise à aider des personnes à faire face à des situations sociales d’oppression : sexisme, racisme, classicisme, LGBTphobie, validisme… en particulier dans les situations de travail et plus largement dans les rapports avec des institutions (militantes, administrations, médicales…).
Post Partum: Le corps partum inclut, pour NBW, toute personne ayant vécu dans sa chair la grossesse. Dès les premiers instants. Celles qui ont accouché, bien entendu, mais aussi celles qui ont perdu un bébé, vécu une IVG (interruption volontaire de grossesse), une IMG (interruption médicale de grossesse) ou une interruption naturelle de grossesse et ce, à n’importe quel stade de la grossesse.
Violences intimes:
Périnée: Le périnée (ou plancher pelvien) est un ensemble de muscles, de ligaments et de membranes qui soutiennent le vagin, la vessie et le rectum. Et comme tout muscle, il s’entretient et se raffermit notamment grâce à des exercices de rééducation périnéale.
La théorie du consentement:
La théorie du consentement (appliqué pour le corps médical) interroge les nouvelles manières dont la spécialité médicale gynécologique est conçue, à la fois par les patientes et par les médecins. L’interaction gynécologique a en effet été, dans les dernières années, l’objet de débats et de tensions normatives forts, à l’intérieur de la profession médicale et dans les médias féminins. Les pratiques et les discours des gynécologues et des gynécologues-obstétriciens semblent ainsi pris dans un ensemble de luttes définitives autour de la « bonne manière » de suivre et accompagner les femmes en gynécologie. L’émergence d’une mobilisation autour de l’« affaire » des touchers vaginaux sous anesthésie générale réinterroge aussi le rapport des mouvements féministes à la gynécologie.
Épisiotomie: Au moment de l’accouchement,(lorsque la tête du bébé coince, quand il y a une urgence à faire sortir le nourrisson (anomalies du rythme fœtal cardiaque, risques d’acidose…)” le médecin obstétricien ou la sage-femme peuvent, lorsque cela est nécessaire, prendre la décision de réaliser une petite incision de 3 à 4 cm au niveau de la vulve sur la paroi vaginale et sur les muscles du périnée.